On appelle entomophilie la pollinisation d’une plante par l’intermédiaire d’un insecte. Ces derniers en explorant les fleurs à la recherche de nectar, se frottent aux étamines, récoltant involontairement des grains de pollen (jusqu'à 100 000) qu’ils abandonneront par la suite dans une autre fleur.
Les abeilles sont responsables de la pollinisation de plus de 80% des espèces végétales dans le monde.
On attribut à Albert Einstein l’affirmation suivante: «Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre…». Si rien ne prouve que Mr Einstein ait effectivement prononcé cette phrase, on peut s’interroger sur la véracité de cette information. Il faut savoir que les abeilles sont indispensables à la production de fruits et légumes. Aujourd’hui, on perd entre un quart et un tiers de nos abeilles par an. La faute à une utilisation excessive de pesticide, à la disparition des plantes nourricières et à l’élimination des sites de nidification.
Ce phénomène entraine une crise de la pollinisation qui menace la biodiversité de la planète. A titre d’exemple, lorsqu’une plante tropicale disparaît, on estime qu’elle emporte 30 espèces associées avec elles, et pour un arbre tropical, ce sont 400 espèces qui s’éteignent! La disparition des plantes est dramatique quand on sait que les trois quarts de la population mondiale se soignent grâce aux plantes, et que 70% de nos médicaments en sont dérivés.
Actuellement, beaucoup de producteurs louent les abeilles aux apiculteurs au moment de la floraison. Les ruches sont de plus en plus chères et les amandiculteurs californien en viennent à payer une fortune des ruches qu’ils font venir de très loin pour polliniser leurs amandiers.
Finalement, le risque n’est pas tant la disparition de l’homme que l’appauvrissement de son environnement.On ne connait pas encore précisément les conséquences d’une telle uniformisation, mais le danger semblereel.