" Certains retraités vont à la pêche, moi, je suis devenu apiculteur ! "

Claude Cohen, apiculteur et président de l’Association de Développement de l’Apiculture en Ile de France, nous raconte comment il s'est découvert une deuxième vie après la retraite, grâce aux ruches, dans sa petite ville de Villiers-sur-Marne...

Du miel et des abeilles: Bonjour Claude Cohen, pourriez-vous nous présentez votre exploitation ?
Claude Cohen:Une vingtaine de ruches réparties sur4 sites. Je fais parti des petits producteurs (pas des amateurs), mais mes ruches jouentleur rôle dans la pollinisation puisque les abeilles butinent à 2 voir 3 km autour de leur ruche.

Du miel et des abeilles:Depuis combien de temps êtes vous installé à Villiers sur Marne ?
Claude Cohen:Je dois pratiquer l'apiculture depuis une quinzaine d'années, à Villiers.

Du miel et des abeilles: Comment et pourquoi êtes vous devenu apiculteur ?
Claude Cohen:Avant toute chose, pour occuper ma retraite... C'est réussit !

Du miel et des abeilles: Quels sont les produits que vous produisez ?
Claude Cohen:J’essaie de diversifier ma production, en proposant un certain nombre de produits tels que miel, pollen propolis... un peu d'hydromel.

Du miel et des abeilles: Apiculteur à Villiers, c'est un acte militant ?
Claude Cohen:Non. Certains vont à la pèche, d'autres font de la randonnée... . C'est plutôt une activité de loisir.
Maiscette activité m'a ouvert les yeux sur les méfaits des pesticides pour"l'Homme".Je suis persuadé, comme la majorité des apiculteurs, queça va être pire avecles OGM.

Du miel et des abeilles: Quelles sont les grandes évolutions que vous avez pu observer ces dernières années ?
Claude Cohen:Je remarque avant tout de plus en plus de mortalités de colonies. Un problème soit disant Franco-Français il y a 10 ans qui est maintenant mondial.

Du miel et des abeilles: Quels sont les enseignements des abeilles ?
Claude Cohen:Nous vivons égoïstement sans voir une chose extraordinaire qui est la Vie, qu'elle soit végétale ou animale....
L'environnementest fragile, et l'Homme est un très grand prédateur qui court trop vite et ne prend plus le temps de s'arrêter pour regarder autour de lui.